Ça commence vraiment bien, un scénario plein de rebondissements, un anti-héros, une enquête qui s’annonce corsée. Les acteurs sont bons, non connus à mes yeux (sauf le grand Dominique Pinon) et la photographie est efficace, parfois carrément superbe.

Et puis ça retombe d’un coup, dès la fin du premier épisode j’ai finalement la sensation d’avoir compris la saison. Un peu frustré, j’enchaîne sur le deuxième épisode. Hélas, c’est l’enlisement. Et encore, je suis sympa. C’est plutôt une vaste moquerie du téléspectateur qui s’opère : on doit se « taper » un très pénible retour en arrière, qui explique ce qu’on a déjà compris au premier épisode. Je me dis que j’ai sûrement loupé quelque chose, une subtilité scénaristique. Même pas, cet odieux « engluement » infligé par le scénariste se prolonge, pire : s’étire dans les épisodes suivants. Même le jeu des acteurs semble marqué par cette malédiction, je finis par le trouver insupportable. Pour préserver un peu de mon « temps de cerveau disponible », j’ai donc décidé de mettre fin au visionnage de cette série qui aurait pu être cool. J’ai pourtant lu ici et là que cette série était « décalée », voir « pleine d’humour ». J’adore me marrer, et j’ai les larmes aux yeux quand je tombe sur Chaplin, Ice Age, les Monty Python, Kaamelott, ou des scènes de Brazil, Snatch, Las Vegas Parano … Mais là : rien. Juste de l’ennui, et la sensation d’être en train de subir.

Point positif, la force de cette série pathétique a été de me pousser à m’inscrire sur SC !

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