C'est l'adolescence passée à s'ennuyer en attendant d'avoir l'âge d'aller à Paris (n'importe où, loin) pour s'y reconstruire, s'affranchir de la honte de classe, découvrir d'autres façons de vivre et penser.

Ça parle de

la boom dans la maison avec piscine pour l'anniversaire de la fille du notaire, des filles qu'on ne comprend pas, du mépris pour le bourgeois qui a hérité de la PME de papa mais se présente comme un self made man, de l'horizon bouché, de l'urgence de réussir ses études pour se casser même si on ne comprend pas grand chose aux fascicules de l'Onisep pour l'orientation post-bac, des endroits ni beaux ni moches qu'on s’approprie.

Et au milieu de tout cela, il y a aussi

la vie à deux qui adoucit le quotidien temporairement, le bien-être qu'on ressent à nager le crawl, le vent quand on roule sans casque sur son scooter, l'adrénaline des premières fois et cet attachement à une géographie et une famille qui nous ont façonnés.

Ca raconte une adolescence provinciale des classes moyennes dans les années 90.

Activité sur Leurs enfants après eux