Le Pentagone demande à une scientifique de créer un androïde de combat, qui sera à son effigie, et qui pourrait remplacer les soldats dans le futur. Elle invente donc Eve VIII, un robot à toute épreuve, qui sera endommagée durant un braquage de banque. Cette dernière va commencer à dysfonctionner, créant ainsi un danger car elle intègre une bombe nucléaire en elle. Sa conceptrice et un flic vont vouloir la mettre hors d'état de nuire.

Jusqu'à sa parution par Le chat qui fume, je n'avais jamais entendu parler de Eve of Destruction, d'un réalisateur qui décèdera seulement deux ans plus tard, et dont le bide en Amérique fera qu'il sortira en vidéo partout ailleurs, dont la France. Et avec une tête d'affiche aussi discutable que Gregory Hines, mais passons... En tout cas, c'est une bonne surprise, qui fait bien sur penser à Terminator, de par le robot joué par Renée Soutendijk (qu'on a vue chez Paul Verhoeven notamment), laquelle incarne aussi la scientifique, qui est montrée comme une machine à tuer. Jusqu'à reprendre les plans en vue subjective. La scène la plus réussie est peut-être quand elle va poursuivre en voiture un mec qui essaie de la doubler dans des routes sinueuses, et que sa mort va être pour elle l'occasion de déclencher un cri quasi orgasmique. Mais le film s'avère généreux en action, jusqu'au final assez réussi dans le métro. Cependant, le film a peut-être souffert d'un manque de têtes d'affiche, et surtout de la présence de Gregory Hines que je trouve passable au possible. Et aussi, quelle idée d'avoir choisi Philippe Sarde pour la musique alors que celle-ci est générique au possible...

C'est typiquement le genre de films qu'on pouvait voir à la télé dans les années 1990 sans déplaisir, avec quelques maquillages réussis sur l'androïde quand elle s'amoche de plus en plus, avec du savoir-faire que le réalisateur n'exploitera que trop peu.

Activité sur Eve of Destruction