Nous partons en direction de l’Islande, dans une région connue pour son désert de lave. C’est ici, dans un hôtel, que j’ai personnellement trouvé très étrange, que la célèbre famille Snæberg a décidé de se réunir pour le centenaire, fictif, du patriarche.

Dès les premiers instants, on découvre qu’un drame s’est produit. Un cadavre retrouvé au pied d’une falaise non loin de l’hôtel, ca ne trompe pas. C’est l’inspecteur Saever qui est chargé de l’enquête et qui doit découvrir l’identité de notre mystérieuse victime. Une chose semble sûr, notre John Doe est lié de près ou de loin à cette célèbre famille.

Derrière les apparences, se cache une famille comme les autres où les tensions sont légion, avec son lot de rancœurs, de problèmes de couple ou encore de famille, voire pire… Ce ne sont pas les litres d’alcool ingurgités par la famille vont venir arranger les choses. C’est même tout le contraire, les esprits vont s’échauffer, les langues se délier ce qui va apporter une ambiance pesante.

J’ai beaucoup aimé la construction et la narration du roman même si je dois avouer qu’elle m’a fortement déroutée au départ. Le fait d’alterner entre une narration au présent lorsque nous avons le point de vue de l’enquêteur et durant les quelques jours qui précédent le drame lorsque nous suivons les membres de la famille Snæberg. On ne découvre, d’ailleurs qu’à la toute fin de l’histoire qui a été tué, par qui et comment.

On se retrouve dans un huis clos glaçant où la psychologie des personnages est mise en avant. Les protagonistes sont d’ailleurs plutôt réussis et les failles mises en avant par l’autrice leurs apportent un côté très vraisemblable. Ainsi, le fait d’alterner leurs points de vue m’a clairement fait douter tant sur le coupable que sur la victime.

Malheureusement, il y a des petites choses qui ont un peu entaché ma lecture. Pour commencer, j’ai eu beaucoup de mal à identifier les différents personnages et à rattacher qui était qui dans cette grande famille. Ensuite, j’ai trouvé que l’alcool omniprésent dans le roman et je dois avouer, qu’à force, cela m’a un peu saoulé (oui je sais je sors).

J’ai apprécié la plume d’Eva Björg Ægisdóttir et la construction de son récit. Elle traite avec subtilité des sujets telles que les dangers des réseaux sociaux pour les plus jeune ou encore le deuil. « Le Clan Snæberg » m’a donné envie de découvrir ses autres titres et plus précisément sur Elma dont j’ai beaucoup entendu parler.

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Activité sur Le clan Snaeberg