Un enchaînement de catastrophes autant sur le plan scénaristique qu’humain.

An 2148, première nouvelle: le combat Americano-russe est toujours d’actualité et plus fort que jamais, il s’étend désormais aux autres mondes. Ainsi, le capitalisme et le socialisme sont à nouveau face à face. On a déjà du mal à croire cette hypothèse, mais en plus, on comprend que le commandant de bord, pourtant partisan du socialisme, accepte de partir en mission pour l’apogée du capitalisme, juste après qu’on lui ai proposé qu’il soit accompagné d’un robot femelle, cette soi-disant « A.I. » ( je cherche encore aujourd’hui une infime trace de cette intelligence artificielle dans la coque sexuelle qui est sensée la contenir).

La mission débute, le pauvre commandant regrette déjà son premier geste: allumer son robot, c’est vrai, le pauvre, il choisi ( oui parce que cette AI lui est complètement soumise en fait, c’est lui qui décide ce qu’elle pense et comment, grâce à sa super tablette), des adjectifs plus machistes les uns que les autres, et en 10 minutes à peine, fini par la violer. Puis finalement, en fait, pourquoi ne pas lui donner un brin d’intelligence, quand même, la pauvre. Et malgré cette intelligence et des discours de plus en plus lamentables sur sa haine des femmes et leur « machiavélisme », le robot tombe amoureuse de son violeur !

Vous l’aurez compris, film complètement sexiste, ou l’on banalise le viol, les scènes sont toutes inutiles pour l’intrigue que l’on nous annonce ( échanges sans intérêt, scènes de sexe à gogo mega gênantes). En conclusion : un méli melo de fantasmes du réalisateur dans l’espace confiné de ses sans doutes regrettées vidéo club pornos. La prochaine fois, qu’il s’abstienne de se venger de ses problèmes personnels avec les femmes et leur attitude « sans cœur », peut être en imaginant d’abord que celles qui possèdent un minimum de bon sens fuiraient devant un homme si misogyne, sans même avoir recours à cette « l’A.I ».

Activité sur A.I. Rising