Poétique grace à la photographie et des pouvements de caméra novateurs et impressionnants de Georges Perial ( le 360 degrés du début), des décors de Lazare Meerson, mais surtout de la musique de Maurice Jaubert : airs de bastringue, rengaines, javas, jazz.

Burlesque des scènes du vieux pochard chic et entreprenant (Paul Ollivier qui tournera plusieurs films avec René Clair) , du jeu de chapeaux valseurs, des musiciens grotesques figures dignes des sketches de Karl Valentin ou des tableaux d'Ensor, du jeu de Raymond Cordi et surtout d'Aimos qui en fait des tonnes.

Romantique avec cette jolie scène de dépit amoureux sous la pluie et des cavalcades de la jeune fleuriste avec les enfants.

Annabella y est comme toujours épatante, pleine de vivacité et de présence charmante et le couple qu'elle forme avec l'acteur argentin Jorge Rigaud fonctionne très bien.

Au générique figure Gaston Modot, mais j'avoue ne pas l'avoir repéré ( mais dans quel film n-a-t'il pas tourné!...) : à vos cassettes et merci d'avance.

Activité sur Quatorze Juillet