En vrai, le synopsis ne me vendait pas du rêve. Cette histoire de gonzesse qui transpire trop, je la sentais vraiment pas bien (haha). Bon. J'étais en manque. Il fallait que je lise. J'ai acheté les 7 premiers tomes. 2 jours après j'ai du écumer les librairies pour trouver les 4 derniers pour combler le manque. En clair, j'ai fini autant en sueur que le personnage principal de cette histoire xD (comment ça je suis névrosée ?!)

Ce qu'il y a de bien avec les joseis, c'est que généralement on ne tourne pas autour du pot pendant 107 ans. On rentre direct dans le coeur de l'action ! Les personnages étant plus vieux, ils sont souvent moins cruches (un shojo de temps en temps ça refait ma soirée aussi hein, faut pas croire). Pas le temps de nous présenter les personnages qu'on se retrouve déjà dans la cage d'escalier, le nez de Kotaro pas loin de la poitrine d'Asako. En quelques chapitres, on les retrouve au lit... Et je ne vais pas vous décrire ce qu'ils y font. Mais si ça peut vous aider : ils ne font pas que dormir. Car oui ! Dans "Love Fragrance", on les y retrouve souvent, au lit. Et pas en pyjama. Ce serait peut-être mon seul reproche, et probablement la raison pour laquelle je n'ai pas mis la note max (ou mon coeur ne peut décemment pas mettre quiconque sur la même marche que Dengeki Daisy hum).

Toujours est-il que nous n'avons pas à attendre des chapitres durant qu'ils se décident ne serait-ce qu'à se donner la main. Ce qui fait qu'on suit principalement l'évolution de leur couple, de leurs attentes l'un envers l'autre, de leurs désirs personnels, et même de leur comportement. Comme beaucoup de gens proches de la trentaine, ils voient la vie de leurs conscrits et se demandent s'ils sont à la traîne ou si ce sont les autres qui ont été trop vite. On apprend à les découvrir au fur et à mesure et m'est d'avis qu'on rentre suffisamment dans le détail pour apprécier ces personnages. Il y a 11 tomes, peu de digressions sur les autres personnages, ça aide à se faire une idée précise de ces 2 petits choux ! (J'ai le droit, ils sont plus jeunes que moi).

Finalement, cette histoire de transpiration excessive ne prend pas toute la place et est bien exploitée par l'auteur. Evidemment, beaucoup de scènes tournent autour de ça, mais disons que c'est bien dosé : on nous parle du mauvais côté de ce problème sans tomber dans le pathétique, puis, quelques chapitres plus loin, c'est contrebalancé par un événement positif lié à ce même problème.

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