Un cinéaste aurait écrit Liberté - Egalité - Choucroute. Mais voilà une chose est importante à considérer : je ne suis pas cinéaste. Je ne suis pas historien non plus...

Pourtant j'arrive encore à faire la différence entre du caca et du cirage, entre de la bouse et une tarte meringuée.

Concernant cette production, pour laquelle je ne perdrais pas mon temps à revenir sur les innombrables inepties historiques à commencer par les drapeaux régimentaires sur l'affiche qui ressemble à la pochette d'un jeu pour décérébrés, je n'ai retenu qu'une chose : c'est du vent, vous savez ce courant d'air qui traverse le crâne de R.Scott de part en part. Enfin si c'est son crâne, à moins que ce soit son anus. Je ne suis pas médecin non plus.

Voilà donc de quoi accouche la société US de nos jours : "des films inspirés de faits réels" au cours desquels la société, habituellement abrutie de sport TV, de jeux TV, de séries TV, spectacles devant lesquels ses fans "dégustent" un Deliveroo tout droit sorti du "restaurant" chez Mc Do si délectable, se fait une "sortie" pour s'enfermer dans une salle obscure et apprendre l'histoire avec Ridley Scott.

Cela ne fait que me conforter dans l'opinion sur ce pays, coincé entre la guerre de sécession et la guerre du Viêt-Nam comme pour faire oublier le vol de la moitié du territoire mexicain où l'esclavage avait été aboli, ce qui insupportait les immigrés étasuniens qui s'y étaient installés et qui ne pouvaient pas cultiver le coton sans main d'œuvre à bas coût, qui n'a jamais rien compris à l'histoire d'un quelconque pays du monde, à ce qui pouvait se tramer en certaines époques à certains endroits et plus simplement ne s'y intéresse que très peu et de très loin. Lorsqu'il entend le mot Histoire il a un sursaut patriotique, une réaction épidermique puis organique: "prout".

Activité sur Napoléon