Orgy of the Dead est un film de 1965 réalisé par Stephen C. Apostolof dont le scénario est écrit par Ed Wood ; même si le poste de scénariste sur un tel film tient plus de l'emploi fictif que du travail à temps plein. Orgy of the Dead ne raconte pas grand chose et s'impose comme l'un des films les plus rébarbatif, emmerdant et répétitif que j'ai eu l'occasion de voir. Pendant 90 minutes vont se succéder à l'écran une bonne douzaine de danseuses topless qui dans un décor unique de cimetière enfumé vont faire leurs petits numéros pour émoustiller un pseudo empereur des ténèbres en goguette et son assistante déguisée en Vampirella... Il y-a aussi un couple avec un écrivain d'épouvante qui cherche l'inspiration dans les cimetières et sa petite amie qui se feront ensuite kidnapper par une momie et un loup garou et qui (horrible torture) devront ensuite assister au spectacle de danse attachés à des poteaux.

A peine digne d'un spectacle de peep-show de province pour un soir d'Halloween ce film est chiant comme la mort cérébrale à moins de kiffer plus que de raison les poitrines qui s'agitent sur d'interminables musiques jazzy d’ascenseur. Car si les différentes danseuses sont définit par un costume de départ (Amérindienne, Égyptienne, Mexicaine, femme mariée , femme zombie, femme chat ...) tous les numéros se ressemblent assez tristement que ce soit dans la platitude de la mise en scène qui les illustre comme dans la tristesse abyssale de chorégraphies ridicules visiblement improvisées sur le tournage. Certaines jeunes filles qui ont un peu de mal à lever la cuisse nous offre carrément des numéros plus proche de Josiane Balasko dans Nuit d'Ivresse que de Nathalie Portman dans Black Swan. J'avoue avoir terminé le film en jouant de l'avance rapide mais je me suis quand même bien marrer à quelques reprises notamment avec le cri du loup garou plus proche du type qui s'est coincé un testicule dans une roue de vélo que du hurlement bestial d'un homme animal et sur les premiers mouvements de danse de la femme zombie qui semble à certain moment nous danser la Macaréna mais sous Prozac. En bon gros nanar qu'il est le film nous offre même un stock shot incongru de serpent à sonnette, des serviteurs en jupe léopard et un chaudron bouillant alimenté par un feu tellement ridicule qu'il pourrait s'éteindre au moindre courant d'air.

Il faudra beaucoup de courage aux spectateurs pour aller jusqu'au bout ce cette interminable purge qui est à l'exact opposé d'un film de boules puisque ici on finira par zapper les scènes de cul en avance accélérée pour aller directement aux scènes de dialogue.

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