Pour une mauvaise farce, un petit garçon est enfermé dans les vestiaires de son école pour la fête d'Halloween, mais il aperçoit cette nuit-là le fantôme d'une petite fille, décédée quelques années plus tôt. Il va revoir le meurtre dont elle a été victime, et se rend compte que le tueur rôde toujours autour de l'école.

Jusqu'à présent, je n'avais jamais entendu parler de Lady in White, deuxième (et dernier) film réalisé par Frank LaLoggia, dont le bide sera tel que ça stoppera quasi-net sa carrière au cinéma. Depuis, le film a gagné une certaine réputation, et c'est un très joli film d'horreur. C'est presque un oxymore de dire ça, mais avec une très belle photo de Russell Carpenter, le réalisateur raconte en biais les passages douloureux de l'enfance, en particulier grâce à l'excellent Lukas Haas, lequel avait déjà été remarqué quelques années plus tôt avec Witness. Du fait de l'aspect presque documentaire de cette petite ville située non loin de New-York, on pense aussi à des productions Amblin.

Le film a peut-être mal vieilli dans les scènes à effets spéciaux, dans le sens où les incrustations sont particulièrement visibles, et ce à l'ère de la HD, et c'est sans doute trop long, près de deux heures dans son director's cut, mais j'ai été agréablement surpris par ce quasi-drame, vu quasiment par les yeux de ce petit garçon et qui en quelque sorte va le construire pour le reste de sa vie.

Activité sur Les Fantômes d’Halloween