Un coach, accablé par de multiples dettes de jeu, est contraint d'accepter une mission assez spéciale ; celle de gérer un gérer un cadre assez particulier, membre de la riche famille qui tient le groupe, afin de le rendre plus efficace, tout en se faisant passer pour un ami de travail.

Olivier Doran est davantage connu en tant que second rôle, mais de 1997 à 2014, il a tourné quatre films comme réalisateur, dont (le mauvais) Pur week-end, et Le coach se base sur un postulat de base qui peut faire penser à du Francis Veber, d'autant plus que Richard Berry y est également présent en tant que coach. Jean-Paul Rouve joue le rôle du mec très gentil, qui semble ne pas se rendre compte que son célèbre patronyme lui permet en quelque sorte de garder sa place malgré qu'il paraisse incompétent aux yeux de ses supérieurs, mais il leur est indispensable dans la signature d'un futur contrat. Donc on voit bien que ce coaching n'est pas désintéressé, ça ne mange pas de pain, mais c'est un peu ce que je reproche au film, qui est clairement basé sur des rails. On devine très vite où ça va aller, tout s'arrange pour l'un et pour l'autre, les rôles féminins (dont Anne Marivin) sont sous-écrits... Il reste juste une seule scène qui m'a amusé ; celle du diner entre Rouve et Marivin, que Berry observe et conseille le premier via une oreillette, jusqu'à lui dire de l'imiter dans sa gestuelle.

A l'image du cameo de Laure Manaudou, qui est présente quelques secondes à l'introduction en tant que sportive qui a besoin des conseils en coaching de Berry, le film est anecdotique, et sans doute qu'il est oublié depuis.

Activité sur Le Coach