Voilà une bonne surprise que ce film mexicain distribué par Netflix. Dans le terrier du lapin blanc nous plonge dans l’univers luxueux d’un enfant roi qui pourrait être pour cette raison une vraie tête à claque, mais ce n’est pas le cas. Tochtli est un enfant intelligent, passionné d’histoire, à l’imagination et à la répartie vives.

Dans cette prison dorée, car c’en est une, Tochtli imagine, apprend, créé des relations avec le peu de personnes qu’il a la possibilité de connaître, se créé des personnages, étudie, admire son père ou s’oppose à lui.

Le scénario est basique, peu construit car nous voyons cet univers à travers les yeux d’un enfant. Et comme lui, il nous manque les « clés », il faut deviner et reconstituer la réalité qui se cache derrière ce monde merveilleux. Car il y a le luxe, les fleurs, le zoo, les repas appétissants, les fêtes, mais il y a aussi la « vérité qui n’est pas bonne à voir » et que le père fait tout pour cacher à son fils.

Cependant la vérité finit toujours par se dévoiler et ça peut être brutal.

Dans le terrier du lapin blanc est magnifiquement réalisé, il nous plonge dans un univers à la limite du surréalisme. Il est aussi déroutant par son absence d’histoire et pourtant il se suit sans ennui.

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