Je ne sais pas si c'est l'absence de réel renouvellement de l'intrigue ou juste le peu de sentiments que je porte pour chacun des personnages (qui n'évoluent pas) de cet univers, mais ce troisième et ultime livre ne m'a guère plus enchantée que les précédents. Les va-et-vient incessants de Griffont et de ses acolytes à travers Paris ont alourdi une histoire déjà copieuse (je crois être désormais en mesure de dessiner un plan de la capitale et de son réseau sous-terrain).

Et quand les révélations fortuites — car jamais annoncées par des indices — sur l'identité de tel ou tel personnage pleuvent dru, seule point la sensation désagréable que l'auteur s'est emmêlé les crayons et qu'il a adapté son histoire au fur et à mesure ; le résultat n'est pas très plaisant. Au moins, nous ont été épargnés les récits rétrospectifs (plomb dans la page du tome 2). L'écriture est néanmoins toujours aussi légère, si bien que les chapitres filent à une vitesse déraisonnable.

C'était donc une trilogie plaisante, pas inoubliable cependant.

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