De Schopenhauer je n'avais lu que l'art d'avoir toujours raison qui était très instructifs sur les pratiques sophistiques et c'est avec enthousiasme que j'ai commencé "Essai sur les femmes" car je connais ses positions. Faut bien dire que je n'ai rien à redire à ce qu'il a écrit. Il est dans le vrai à 100%.

Il a tout compris aux femmes, c'est ça qui est fabuleux, ce type décrit de façon très succincte non seulement la femme de son époque, mais également la femme actuelle. J'adore lorsqu'il reprend le fameux argument des femmes "oui mais les filles sont matures plus tôt" et qu'il dit, oui, c'est vrai... elles sont matures vers 18 ans et les hommes vers 28 ans... donc elles gardent un esprit d'enfant, elles arrêtent de mûrir plus jeune. C'est génial.

D'ailleurs ça explique pourquoi elles sont si moralisatrices.

Autre chose qui peut expliquer ce sens aigüe de la morale, le fait qu'elles ne pensent pas comme individu mais espèce étant donnée qu'elles servent à la survie de l'espèce, du coup elles ont cette envie de protéger les faibles. D'ailleurs la volonté stupide de faire de la femme un sous-homme (ben oui, à chaque sexe ses attributions, il sera impossible pour une femme d'être parfaitement un homme) est absolument terrifiant étant donné qu'elles sont là à revendiquer "c'est mon utérus, je fais ce que je veux", l'individualisme remplace la société... Ceci peut nous mener à la perte de l'humanité si on se retrouve avec des femmes qui ne veulent plus enfanter.

Le passage où il décrit que les hommes sont entre eux neutres au premier abord, mais que les femmes sont ennemies, c'est tellement vrai, toujours dans la rivalité, en faisant semblant d'être les meilleures copines du monde et se tirant dans le dos par la suite.

Schopenhauer décrit avec brio également comment font les femmes pour accéder au pouvoir, pas par l'intelligence ou par la force contrairement à un homme, mais par la ruse, en influençant un homme.

Après je sais que beaucoup ont traité et vont traiter Schopenhauer de sexiste, de misogyne, de macho, de frustré ou que sais-je. Mais au lieu d'être dans la réaction et l'émotion, si on y réfléchit vraiment, posément, en faisant appel à la culture ce qu'il dit est-il faux ?

Personnellement je ne juge pas négativement le sexe féminin, je sais ce qu'il est, je le connais et je l'aime pour ça, sinon je serais gay. Ce n'est pas une question de bien ou de mal, c'est une question de nature, d’inné. Alors certaines vont vouloir tenter de devenir des hommes, mais comme dit elles ne seront jamais que des sous-hommes, des chimères rejetées à la fois des hommes et des femmes. Nietzsche avec la notion de surhomme, de volonté de puissance invite le lecteur à aller au-delà de ce qu'il croyait possible d'accomplir, mais ceci implique de devenir ce que l'on est, pas de renier qui l'on est.

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