On apprécie :

- les graphismes aux belles couleurs et aux beaux modèles

- la bande-son solide

- les doublages anglais de bonne facture

- deux protagonistes sympathiques

- l'intégration de l'ARG ayant précédé la sortie du jeu et plus généralement, le côté méta (c'est Uchikoshi quoi)

- la qualité des animations

- les modes de difficulté ; les Somnia sont moins frustrants

- de manière générale les Somnia sont beaucoup plus jolis et intéressants

On apprécie moins :

- le script interminable et ses tares (astuce : si les personnages n'arrêtent pas de dire que telle étape de l'enquête était une perte de temps, le joueur a aussi l'impression d'avoir perdu son temps !)

- les interactions fades entre les personnages

- la trad anglaise de qualité douteuse (on tombe dans les écueils habituels sans imagination du style "This is...", les répétitions constantes, quant au tamagotchi il n'a aucun sens parce qu'on loupe tout le background culturel nécessaire pour répondre à ses questions correctement)

- les chansons et affrontements à répétition (et dans le cas des affrontements, les QTE mal gérés)

- le padding à outrance (voir ci-dessus + la reconstitution de chaque meurtre coucou !)

- la difficulté incohérente : soit l'assistante tient trop la main lors des Somnia, soit la logique pour résoudre les énigmes est peu claire

- les personnages récurrents, dans l'ensemble insupportables

- l'optimisation dégueulasse sur Switch : le framerate au ras des paquerettes, les menus qui prennent des plombes à s'afficher et finissent par saper complètement l'envie de jouer au contenu annexe

- l'interface qui disparaît sans raison à de nombreux moments et rend impossible la consultation de l'historique des conversations ou la mise en marche/arrêt du mode auto

- la structure de l'histoire : il faut que ça se déroule sur 6 jours, donc surtout faut pas que les persos dévoilent quoi que ce soit avant le dernier jour, et croyez-bien qu'il faudra de toute façon entrer dans leur tête car PERSONNE. NE DIT. JAMAIS. RIEN. BORDEL. Et vas-y que ça te sort "je ne veux pas aborder le sujet", "c'est pas important pour l'instant", "on verra ça plus tard" et autres pirouettes pour justifier qu'on passe autant de temps à n'aller nulle part

- l'humour qui ne fonctionne presque jamais

Pour ceux qui n'auront pas été saoulés par les thèmes et tares du premier jeu, AiNi est sans doute un jeu qualitatif. Pour ceux, en revanche, qui en étaient sortis avec une impression négative ou simplement mitigée, passez votre chemin. Quant aux néophytes, sacrebleu, n'allez pas gâcher 33 heures dans un jeu qui vous déplaira peut-être et préférez le plus court et mieux maîtrisé 999 (spécifiquement sa version DS).

Activité sur AI: The Somnium Files - nirvanA Initiative