"Small Talk At 125th And Lennox" , premier album (live) de Gil Scott-Heron sorti en 1970 , était un vinyle parlé étendant de poèmes militante pure et dure sur fond congas qui composa cette œuvre . " Pieces of a Man" , son premier album studio s'en éloigne pour offrir une richesse instrumentale inédite, avec de vraies structures de chansons non parlé et cette fois ci chanté. Les musiciens qui recouvrent cet album sont Brian Jackson (qui coécrit la moitié de l'album) , Hubert Laws , Bernard Purdie , Ron Carter ou encore Burt Jones . C'est Johnny Pate qui orchestre le tout . " Pieces of a Man" est un album fustigeant les poisons qui inoculent les esprits de ses contemporains : dépendance des opioïdes ( "Home Is Where the Hatred" -une déclaration de guerre à la drogue ; qui a été repris par Ester Phillips au passage https://www.senscritique.com/album/From_a_Whisper_to_a_Scream/6056499-) , le cynisme politique ; Nixon étant sa tête de linotte, et l'emprise de la télévision et du consumérisme infantilisant qu’elle induit ( "The Revolution Will Not Be Televised" - quitte à ce Scott-Heron détourne certains slogans publicitaires avec une ironie frondeuse à cette chanson- ) , l' optimiste à la joie au bonheur et à la liberté (" Save the Children" - " I Think I'll Call It Morning "-) , les préoccupations culturelles en faveur de la grande musique noire américaine ( "Lady day and John Coltrane" - tout en rendant hommage aux musiciens de jazz influents Billie Holliday et John Coltrane-) , ou encore l'aliénation et l'existentialisme dans le monde moderne et toutes ses difficultés pour ces gens à problèmes personnels à la chanson "The Needle’s Eye" . Bref , " Pieces of a Man" est un album dont sa musique est enracinée dans les influences blues et jazz et que Scott-Heron baptisera la "bluesologie", la science de la façon dont les choses se sentent .

Activité sur Pieces of a Man