Après une parenthèse américaine, Gad Elmaleh revient en France chez ses parents, mais il va les choquer quand il va leur apprendre qu'il veut abandonner le judaïsme pour le catholicisme après avoir eu une révélation de la Vierge Marie.

Pour son deuxième film, après l'infâme Coco, il est surprenant de voir Gad Elmaleh dans un tel registre où, au lieu de nous faire rire aux éclats comme il a l'habitude faire, s'interroge sur sa foi. En cela, je trouve que le sujet est original, mais comme souvent dans le côté introspectif, on peut se demander quel est l'intérêt d'un film pour le cinéma ? Car la foi de chacun reste au fond privé, et les gens qui changent de religion font cela en leur âme et conscience, mais il y a côté intime qui me gêne un peu, notamment dans le fait de faire jouer leurs propres rôles à ses parents ainsi qu'à sa soeur. On voit bien qu'il est en crise existentielle auquel la religion juive ne lui apporte plus les réponses.

En fait, je crois bien que je me fiche de l'histoire pour voir le côté bien-être ou coaching d'une telle histoire, celle vraiment arrivée à Gad Elmaleh, je retiens en particulier les discussions entre la religieuse et surtout celle passionnante avec la rabbine, qui compare la vie de la personne (Gad donc) à un coffre de voiture mal rangée, nécessitant un peu d'ordre dans tout ça.

Même si je ne suis pas fou du film, je dois dire que le sujet est suffisamment original pour qu'il donne envie de le regarder. Même s'il y a ça et là quelques scènes amusantes, comme celles en tant que stand up ou la première visite au monastère où tout est réglé au millimètre. Mais je préfère ça à un éventuel Coco 2.

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