Points forts :

Production novatrice : Booba s'entoure de producteurs talentueux comme Alexandre Yim et Mehdi Mechdal et qui lui offrent des beats très percutants et modernes. Les sonorités sont sombres, métalliques, et créent une atmosphère dystopique, en cohérence avec le thème de l'album.
Lyrisme brut : Fidèle à lui-même, Booba continue de livrer des textes à la fois provocants et réalistes, mêlant ego trip, critiques sociales et récits de sa réussite personnelle. Des morceaux comme "Caramel" et "Kalash" avec Kaaris reflètent son goût pour les punchlines acérées et son sens aigu de la formule.
Diversité des thèmes : Bien qu'il parle beaucoup de richesse, de pouvoir et de succès, Booba aborde aussi des sujets plus personnels comme dans "Maître Yoda", où il exprime une forme de mélancolie et de réflexion sur le temps qui passe.
Collaborations marquantes : L'album inclut des featurings bien choisis, notamment Kaaris sur "Kalash", qui a aidé à populariser la trap en France, ainsi que 2 Chainz, montrant l'influence et l'ambition internationale de Booba.

Points faibles :

Redondance des thèmes : Bien que l’album soit varié en termes de production, certains peuvent reprocher à Booba de répéter les mêmes thématiques (la richesse, la violence, la rue) sans apporter une réelle profondeur ou nouveauté dans son propos.
Surproduction à certains moments : Si la modernité des beats est un point fort, certaines critiques estiment que certains morceaux manquent de subtilité et peuvent paraître trop chargés en effets, au détriment du flow.
Moins introspectif que ses anciens albums : Comparé à des projets plus anciens comme Temps Mort ou Panthéon, Futur mise davantage sur la performance et l’esthétique que sur l’introspection ou la narration personnelle, ce qui peut laisser certains auditeurs sur leur faim.

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