Film passé plutôt inaperçu à sa sortie, j'ai suivi la recommandation que l'on m'avait fait de le voir. Bon, dix ans après mais qu'importe.

La jeune Heather (Agnes Bruckner) qui aime jouer avec les allumettes est envoyée en pensionnat au milieu des bois par ses parents - sa mère est détestable mais son père c'est Bruce Campbell... Perso, je sais de quel côté penche la balance.

Une fille a disparu juste avant son arrivée, elle se fait méchamment chambrer par la con... pardon, la fille populaire du lycée et les professeures ont l'air plus qu'étranges. La directrice de l'établissement (Patricia Clarkson) quant à elle semble cacher plus d'un cadavre dans ses placards.

Petit à petit, des rêves effrayants envahissent ses nuits et des voix venues d'on ne sait où son esprit... Bref, ça sent le roussi pour notre pyromane en jupons.

The Woods parvient à instaurer dès le départ une ambiance malsaine, le malaise s'instille petit à petit et le cadre rétro, au milieu de ces bois dans lesquels jamais un rayon de soleil ne semble filtrer, y est pour beaucoup. C'est parfois un peu lent, mais ça fonctionne. Le côté internat de jeunes-filles et évènements surnaturels pourraient un peu rappeler Suspiria même si on en est loin niveau mise en scène.

Le film pèche plus par son scénario trop simpliste et son casting peu convaincant hormis pour Agnes Bruckner et bien sur Bruce Campbell que j'apprécie partout, de toute façon.

Ce n'est pas un grand film mais il est honnête et propose un final sanglant assez libérateur qui ici a été fort apprécié. J'aime les haches.

A voir pour les fans d'horreur slash épouvante.

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