SensCritique

Activité sur Un soir, un train

takeshi29
Un soir, un train

1968 • Film de André Delvaux

Synopsis : Mathias est professeur de linguistique à l'Université d'une petite ville de Flandres. Après une visite à sa mère, retirée dans une maison de repos, il se rend à son lieu de travail. L'université est alors en pleine effervescence : pour des questions linguistiques, les étudiants flamands ont déclenché une grève. Mais Mathias se sent peu concerné. Il rejoint, dans un théâtre, sa maîtresse Anne. Il va ensuite prendre un train à destination de la ville où il doit donner un cours magistral. A l'instant du départ, Anne le rejoint dans le compartiment. La présence de voyageurs empêche Mathias de faire part à la jeune femme de l'émotion qu'il ressent en la revoyant. Il s'endort pendant le voyage. Lorsqu'il se réveille, après une espèce d'accident rêvé, Anne a disparu. Le train s'arrête bientôt en pleine campagne. En compagnie de deux autres voyageurs, Hernhutter, un professeur d'université de sa connaissance, et Val, un de ses anciens étudiants, Mathias descend sur le ballast. C'est alors que le train repart, les laissant tous trois désemparés à l'approche du crépuscule. Les trois hommes découvrent plus tard un curieux village, peuplé de gens insolites. Et parmi eux, Moïra, une étrange et fascinante jeune femme vêtue de noir... Mais Mathias se réveille... le train a déraillé; il découvre alors le cadavre d'Anne...

takeshi29

La profonde originalité des cinéastes belges ne date pas d'hier et André Delvaux en est un sacré exemple. Au fur et à mesure que je creuse sa filmographie je suis frappé par son côté insaisissable et ses films profondément déstabilisants. "L’Homme au crâne rasé", "Belle" et maintenant ce "Un soir, un train", trois objets qui ne ressemblent à aucun autre, pas plus qu'ils ne se ressemblent entre eux, et qui peuvent exclure tant ils semblent parfois hermétiques. En revanche si on se laisse aller, s...

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Le 28 oct. 2024

constancepillerault

Celui-ci reste tout de même compréhensible (par sa conclusion, qui justifie les obscurités du film). On est par moments quasiment chez Kafka (le héros se retrouve dans des endroits étranges sans trouver une issue à son parcours). Je n'ai pas vu les deux autres.

Le 28 oct. 2024