Si le scénario principal est globalement bien ficelé, sobre mais efficace à défaut d'une grande originalité, on retiendra surtout de ce film son ambiance glauque et froide qu'il arrive très bien à nous transmettre (renforcée par la photo bleuâtre tout le long), sa quasi absence de musique (à un tel point que les rares interventions musicales se font remarquer et sont toujours bien choisies) et le talent de ses comédien•nes qui y excellent.

Le rythme est globalement lent, le film prend le temps (peut être trop ?) d'installer ses personnages principaux, si bien que la véritable action du film n'arrive qu'au bout de 40-45 minutes et rend le tout un brin déséquilibré. Le montage est par moments complètement dingue et vraiment bien amené, surtout vers la fin, et on finit par se laisser emporter par son esthétique froide singulière malaisante. Je ne m'explique cependant pas certaines sous-intrigues qui n'apportent pas grand chose à l'histoire.

Greenhouse traite de nombreux sujets de société : la vieillesse, la maladie, l'aide à autrui, la précarité, mais aussi comment réagir et s'en sortir face à un évènement tragique dont les conséquences ne font que s'accumuler. Un film intéressant en soit donc, bien que parfois un peu longuet.

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