Mais... c'est une fille cé bébé non ? On voit sa vulve quand les trois loustics se bidonnent en couvrant la petite de miel, comme trois pédophiles.

De temps en temps faut revenir aux origines du cinéma, aux essentiels, et donc quitter la production contemporaine avec tout ce qu'elle comporte de pas top pour retrouver les vieux maîtres qui ont défini le cinéma d'aujourd'hui dans les grandes lignes. Tous les vieux films ne sont pas forcément des perles, mais grâce à la sélection naturelle, il est plus facile de découvrir de bons métrages.

L'intrigue m'a surpris ; je ne m'attendais pas du tout à ce revirement dramatique, d'ailleurs avant la découverte du bébé, j'ai cru que Godfather faisait plus référence au Parrain mafieux qui fait de la misère aux policiers. C'est pas mal, la poursuite est bien dosées, les conflits se sentent bien. Les résolutions sont parfois un peu faciles, mais cette réappropriation de l'histoire des rois mages est plutôt sympas, mettant en avant pendant un certain temps la subtilité des personnages : les méchants ne sont pas si méchants mais ils sont décrits comme tels, tandis que la sévérité du policier une fois en patrouille le fait passer pour un ennemi.

La mise en scène fonctionne bien ; Ford propose une photographie agréable, quelques plans mémorables, un découpage réfléchi, avec quelques idées symboliques, un montage bien rythmé. Les effets spéciaux fonctionnent globalement bien. Les acteurs sont bien choisis et l'on trouve une belle alchimie dans ce trio. La musique correspond bien aux décors et à l'esprit d'aventure.

Bref, ça se regarde bien.

Activité sur Le Fils du désert