En tant que personne diagnostiquée par un Trouble du spectre autistique, je conseille à ceux qui auraient la curiosité/disponibilité d'esprit de s'intéresser/s'informer de la nature éminemment complexe de ce Trouble neurologique de s'y initier par cet ouvrage.

Il est parfois trop généraliste et s'attarde sur des situations trop restreintes pour en saisir la grande diversité des cas concernés. Mais il est cependant fort instructif sur ce que recouvre l'instabilité intrapsychique et social des particularités du TSA.

Il est bref et plutôt concis, pour permettre aux profanes d'avoir une approche intellectuel assez

aiguisée de la problématique. Tout en ayant recours

à un élargissement des caractéristiques pour

donner quelques clés d'amélioration des conditions

de vie aux personnes concernées.

Il est surtout indispensable aux professionnels de la santé mentale censés avoir une connaissance, sinon empirique, à tout le moins comportementale de ce que recouvre ce fait de société loin d'être aussi minime et marginal qu'on le pense. 1,5 % à minima, bien plus selon les dernières données scientifiques recensées par les dernières recherches, de la population mondiale serait/pourrait être concernée.

Je constate, et je suis malheureusement loin d'être le seul, avec colère tristesse et effarrement à quel point la méconnaissance du sujet par les soit disant accompagnateurs professionnels (structures de soins et de suivi, psychologues et psychiatriques, hôpitaux publics et urgences psychiatriques.....) est un trou noir béant pour le rétablissement moral et physique de ces personnes. J'en fais moi-même l'expérience personnelle depuis l'attribution de mon diagnostic, et suis extrêmement en colère vis-à-vis de l'état et de ses vassaux qui volent l'argent du contribuable pour ne l'utiliser que très partiellement et très régulièrement à très mauvais escient.

J'ai bien conscience que les moyens humains et financiers alloués à ces structures sont très largement insuffisants, et qu'elles bricolent de ce fait avec pour ainsi dire les moyens du bord. Mais plus j'avance et plus j'ai le sentiment que ce n'est que la partie émergée d'un immense iceberg qui s'arrange plutôt bien de cette vérité. Beaucoup usent de ces arguments car ils leur permettent de se défausser dessus. Manque de motivation, de respect, de sens des responsabilités et connivence économique avec l'état pourvoyeur de financement afin de générer du capital m'apparaissent de plus en plus comme des raisons complémentaires plus sournoises de cette situation catastrophique.

De tout ceci découle une véritable maltraitance institutionnelle qui a pour but officieux de culpabiliser ces derniers, afin de les rendre productifs. On fait semblant de donner d'une main tendue au pauvre ère le capital social dont il a besoin, pour mieux lui reprendre de l'autre cette hypocrite bonté du cœur dans un but purement productiviste. Car voyez vous chers amis, en économie de marché ouverte à la concurrence ultra libérale, l'aide économique et sociale n'est rendue possible que si l'individu en question dispose d'un rendement capitaliste efficient à la bonne marche du libre-échange. Ne jamais oublier que l'intérêt d'un état fonctionne sur le modèle de l'offre et de la demande, peu importe le niveau et la qualité de vie de ses citoyens.

Bref cet aparté m'égare, mais il explique en grande partie pourquoi le handicap en général et encore plus le handicap invisible n'est jamais (ou beaucoup trop rarement) traité avec équité et justice!!!

Activité sur L'Autisme expliqué aux non-autistes