A côté de ça, les films de Megaton ou Leterrier passent pour des chefs d’œuvre. San déconner. On dirait les derniers films avec Aaron Eckhart. Une star hollywoodienne vieillissante, has-been, dans un film d'action de troisième zone tourné en Europe de l'Est avec un incompétent aux manettes. Toutes les cases sont cochées.

Héroïne peu investie tant la doublure se montre présente dès que ça commence à se battre, rebondissements artificiels, méchant russe qui veut tout faire péter (même dans les années 90, c'était dépassé les méchants russes), facilités scénaristiques (genre la hackeuse qui peut évidemment tout pirater avec son pc portable ou la mine rebondissante qu'elle balance par la fenêtre grâce à un morceau de bois comme au base-ball).

En fait, c'est juste la technologie qui change. On est passé des VHS, des disquettes ou des microfilms compromettants aux clés USB. Mais la technique reste la même : à chaque fois, on y stocke des documents secrets dessus qu'un agent secret doit récupérer avant les terroristes. Et tu peux être sûr que la CIA est impliquée.

Tout ça, on l'a déjà vu quinze mille fois il y a trente ans et en mieux. C'était les cassettes que j'allais louer au vidéo-club. Ou même plus récemment avec les Taken. Déjà de Pierre Morel, tiens.

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