Cette allégorie de la caverne tant compréhensible que mystérieuse quand on l’entend est très bien représentée dans notre contexte actuel.

Je vois tout l’art des rues (graffitis, peintures, tags, collages) comme la même représentation que l’enfant qui crie pour qu’on le voit dans la rue lorsqu’il est un collage. Ce constat amer qu’on les personnes qui arrivent à voir au travers des illusions de notre réalité, mais qui sont pris comme des fous.folles (souvent dit utopiste) par les autres, au mieux sont simplement ignoré.es. Le court métrage nous laisse sur la triste conclusion, que même si il est possible de se retourner et de comprendre les illusions de notre monde, il reste tout de même nos chaines qui sont bien réelles et qui nous empêchent de sortir de la caverne, d’arrêter les illusions et de changer le monde.

On peut comprendre que c’est une allégorie sur les classes sociales ; les personnes au pouvoir sont celles qui projettent les ombres, alors que les personnes enchaînés le sont par leurs conditions sociales, économiques et culturelles. Comment changer quoi que ce soit quand au minimum 35h de notre semaine est occupée par notre travail, à essayer de gagner un argent qui nous sert à survivre, au mieux à vivre. Et quand on vit le capitalisme se saisit de nous par toutes ses illusions pour nous faire dépenser notre temps et perdre notre argent dans des futilités matérielles et divertissantes. Elles ont l’apparat de somnifères de la réflexion pour mieux contenir l’énergie de nos envies de changement. Tout est minutieusement orchestré pour nous donner une illusion de liberté très bien contenue dans les frontières de la normes. Alors reste en suspend une question, comment ferons nous pour briser nos chaînes ?

Activité sur Allégorie citadine