En effet, McCartney III est le dix-huitième album solo de l’ex-beatle (sans compter les 7 efforts réalisés avec les WINGS). Dans la lignée d’Egypt Station (sorti deux ans auparavant), tout en étant différent :

Long Tailed Winter Bird est un morceau à 99% instrumental aux sonorités orientales. Guitare acoustique alterne avec une batterie appuyée pour un résultat enthousiasmant.
Find My Way est le premier single du disque. Un titre rythmé et varié tant au niveau du chant que de la musique.
Pretty Boys est une très belle chanson qui semble gentiment se moquer des beaux garçons à la mode. La guitare acoustique est encore bien présente.
Women And Wives est une jolie ballade accompagnée au piano (entre autres) qui évoque leur avenir : Chasing tomorrow / Get ready to run…
Lavatory Lil est un petit rock assez rapide au rythme bien marqué (tout est relatif). Sympa.
Deep Deep Feeling : après le morceau le plus court de l’album, voici le plus long (8’26). Celui-ci décrit l’ambivalence du sentiment amoureux. La musique est originale.
Slidin’ : encore un titre assez rock qui évolue sur un faux rythme et où on reconnait à peine la voix de Macca.
The Kiss Of Venus : changement de style. Retour de la guitare acoustique (comme unique instrument). Tout en délicatesse.
Seize The Day : nouvelle ballade très plaisante. Paroles et musique sonnent bien. Paul nous invite à cueillir le jour (carpe diem).
Deep Down nécessite plusieurs écoutes avant d’être appréciée. Une chanson à la musique très eighties qui s’avère finalement envoutante.
Winter Bird / When Winter comes : superbe conclusion en douceur avec cette folk song poétique qui reprend le thème du premier morceau en intro. L’album se termine aussi bien qu’il avait commencé.

Parce qu’il a 78 ans, parce qu’il a tout fait tout seul, parce qu’il est toujours aussi créatif, et parce que l’album est bon tout simplement, McCartney III mérite une attention particulière.

Activité sur McCartney III