Opal est un film ambitieux construit comme une réflexion sur des questions sensibles, tout en adoptant un message percutant. Dans cette histoire la princesse Opal est la source de toute magie. Sa joie apporte la prospérité et sa tristesse le chaos.

Le récit suit un cheminement intelligent. La métaphore narrative capte l’attention par sa pertinence et sa sensibilité. L’ambiance, bien qu’unidimensionnelle, parvient à instaurer une tension palpable et cohérente tout au long du film.

Les défauts techniques de l’œuvre pèsent lourdement sur l’expérience globale. L’animation souffre d’une rigidité marquante qui entrave la fluidité des mouvements. Les personnages présentent une morphologie étrange, et leurs actions manquent de naturel, ce qui nuit à leur crédibilité. La production propose un univers spatial unique mais limité. Le décor est sans variation significative. Le rythme est d'une lenteur exaspérante. Le doublage français est complétement raté. Le format long du film peine à se justifier, en raison d’une lourde monotonie et d'une histoire qui fluctue peu.

Opal est une œuvre étonnante, qui, malgré ses faiblesses techniques et son manque de diversité visuelle, parvient à se démarquer par la force de son message et la pertinence de son thème central. Malheureusement, le film ne convainc pas du tout pour sa manque de maitrise technique.

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