81992. La série fait tellement nanar qu'on dirait presque une série française du service publique. Le héros ressemble à la super tronche en biais multidimensionnelle d'un acteur du film Du nom de la rose : une composition à partir de Salvatore (Ron Perlman) et Malachie (volker Preckel) [cf Wikipedia vous allez rigoler]. Il a deux gros biscottos qu'il montre souvent. Tatoué. Il picole et l'actrice fume. Y a pas de noirs. Ni d'homos, ni de trans. Comme l'équipe nationale de foot espagnole. C'est donc pas une série française. Y'a pas de migrants explosés après avoir tenté de traverser le périphérique avec des blanchettes de M. Seguin pour les sauver. Le tueur prend son pied en le brûlant au chalumeau sans moufter. Pour signer, il dépose une figurine, le lien semble être l'exposition universelle de Séville. Ça sent la paëlla ! Un véritable fourre-tout...

Les vestiges réels de cette expo 1992 donnent le vertige et montrent un pays pourri. Un épisode se nomme "L'Espagne qu'ils nous ont laissée". Le réalisateur Alex de la Iglesia faisant partie, entre autres, avec Almodovar, de la Movida, on pourrait lui rétorquer qu'il devrait s'inclure dans ce "nous"!!!!!!!!! Voir le film terminal sur cette époque d'Almodovar "Madres paralellas" : finis les HOMMES.

Ah oui, c'est en Espagne mais il pleut tout le temps....Ça donne pas envie d'émigrer pour y passer sa retraite ! Merde! Où va t'on aller?

Les flics chargés de l'enquête sont pouraves. Ils ont sans doute été dirigeants d'un club de foot dans une vie antérieure. Au lait! Je compléterai après avoir vu les derniers épisodes mais que c'est drôle ! Ah mais le réalisateur est donc Alex de la Iglesia le déjanté qui n'a rien à voir avec Julio el cantor de las viejasmierdasfrancessasqui votasporMacronetitacasadaconviejapédofilaBraguettaDamien. C'est un cinema gore, sanglant, glauque. Proche J.P.Mocky avec des acteurs tronches pas possibles. A plous....Au lait !.

J'ai fini la série. Ça se laisse voir avec intérêt dans une Espagne crépusculaire et nihiliste oùles personnages semblent errer dans des ruines. YA No hay locos en España disait le poëte espagnol en songeant à Don Quichotte , seulement des types d'individus ayant renoncé à tout. Seule trace d'humanité, cet acteur à la fois drôle et touchant qui porte la série Valdivieso - un truc comme ça

Au lait !

Activité sur 1992