Ce film, on m'en a parlé maintes et maintes fois comme d'un classique du cinéma américain, qui plus est avec le fameux Nicholson (qu'on ne présente plus) en tête d'affiche. C'est finalement toute cette renommée autour de cette oeuvre qui m'a poussée à sauter le pas et à prendre deux heures de mon après-midi pour essayer de comprendre pourquoi tout cet engouement autour de ce film, qui n'a finalement rien de sorcier, du moins je trouve.

Pour ceux qui n'auraient pas encore vu le film, en voici un bref résumé : un criminel se fait interner pour échapper à la prison. Entre les murs de l'asile, il se familiarise avec les patients et tente de leur faire comprendre que leur liberté, brimée par l'infirmière en chef, ne peut leur être enlevée tout à fait.

Je n'ai pas trouvé que c'était particulièrement bien joué, même si l'ensemble est crédible. Nicholson, fidèle à lui-même, colle bien à la peau de son personnage mais sans plus. L'intrigue est assez simple et finalement, j'ai envie de dire que c'est trop long, au bout d'une demi-heure on peine à tenir en place et l'ennuie devient presque une menace constante.

Je m'attendais vraiment à une intense violence visuelle et psychologique et j'ai été déçue de ne pas retrouver un film à la hauteur de mes attentes puisque j'ai compté expressément une seule scène "choquante", celle des électrochocs. La violence psychologique s'inscrit définitivement dans la privation de toute liberté, dans l'enfermement et la folie.

Je ressors donc de cette séance un poil déçue, pensant que Vol au-dessus d'un nid de coucou m'aurait apporté beaucoup plus, mais au final, l'engouement qu'il suscite sera, en ce qui me concerne retombé comme un soufflé et très rapidement.

Activité sur Vol au-dessus d'un nid de coucou