J'ai été charmée par le concept de base : une critique caustique des idoles et de la religion liée au star system et au milieu des influenceurs qui cherchent à promouvoir leurs propres intérêts sous couvert de beaux discours en se faisant passer pour ce qu'ils ne sont pas. Blasfamous avait beaucoup de potentiel.

Les graphismes sont vraiment catchy, grâce aux traits et couleurs de Mirka Andolfo. J'aime aussi la typographie du titre avec le f en forme de croix.

La santé mentale de Clelia était un élément intéressant et la phrase sur le sexy qui était plus vendeur que le sexe, percutante.

Malheureusement, j'ai trouvé l'ensemble long et trop edgy en se voulant satirique, intelligent et drôle, mais pas assez bien maitrisé pour que ce soit efficace.

Il y a beaucoup de dialogue dont certains pas forcément utiles.

Je n'ai pas compris pourquoi elle finissait avec Léviathan à la fin ? Ils n'allaient pas du tout ensemble. Je pensais vraiment qu'elle finirait avec la fille de dieu et qu'elles évolueraient ensemble. Ça aurait été intéressant d'aborder la thématique du pardon.

Quant aux révélations à trois francs six sous avec les flashbacks, je m’attendais à quelque chose de plus travaillé et profond.

Je suis vraiment déçue.

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