Imaginez. Imaginez un petit garçon : coupe au bol et oreilles décollées. Les petites voitures il n'en a rien à foutre. Pas mieux pour le dernier Action Man hyper turbo maxi abdos. Ce qu'il aime c'est les bestioles. Des heures à jouer avec ses lézards à collerette en plastoc.

Alors. Ô bonheur quand, à l'aube de ses cinq ans, sort un jeu où l'on contrôle un singe qui monte sur (adverbe indispensable) tout un tas d'autres bébêtes rigolotes et saute à pieds joints sur la tronche d'autres créatures exotiques. La Super Nintendo, son frère ne l'a pas mais la meilleure voisine du monde, elle, oui ! Et le saint Graal est juste là, à quelques pas, sur cartouches 16 bits. Inutile de vous préciser où le petit garçon passera ses après-midis.

Extase. Découverte et apprivoisement d'un gameplay impeccable. Bave aux lèvres devant la technique sublimement novatrice. Premiers émois musicaux. Tous les éléments d'un jeu à jamais gravés dans son esprit. Que pourrait-il y avoir de meilleur ? Ma p'tite dame, la même chose en mieux ! Oui, oui : en mieux !

Suite. Deuxième aventure, deuxième coup de maître. L'aîné peut même aller se rhabiller. Richesse du gameplay, du level design, du contenu, de la direction artistique et sonore... Pas novateur mais d'une perfection qui explose littéralement à la gueule, tel un tonneau de TNT balourdé sur une pauvre espèce en voie de disparition.

Fin ? Le petit garçon perd maintenant ses cheveux mais n'a jamais oublié son premier amour. Il le retrouve même encore avec un plaisir intact. Les ballons n'ont pas fini d'éclater....

Activité sur Donkey Kong Country 2: Diddy's Kong Quest