Le film Rollerball a la réputation d'être très violent, et ça s'arrête là. C'est bien dommage, ce film est beaucoup plus que cela.

Le propos du film tourne autour d'un sport très violent, aux règles simples. Mais les images n'exploitent pas cette violence, les images ne sont pas aussi crues que ce qu'on fait de nos jours. Et l'acteur principal, James Caan, n'était pas du tout une action star.

Non, Rollerball ne parle pas de violence. Il parle de la manipulation de les masse (le peuple) par les médias, qui sont plus puissants que la loi dans une société édulcorée. S'il évoque l'amour du sang, de la compétition virile et bas-du-front de la foule, ce n'est que pour s'en servir de support, pour mieux montrer que cela sert un but civilisationnel : maintenir le peuple devant sa télé sans qu'il ne se pose de question.

La société décadente et manipulable montrée dans le film l'est même moins que la société réelle dans le monde.

Trois petites anecdotes : le remake de 2002, par McTiernan, passe complètement à côté du propos réel de son original, à se demander si le scénariste a compris l’œuvre originale. Au niveau qualité... C'est un remake, quoi.

Rollerball a inspiré quelques jeux vidéo à succès, Speedball 1 et surtout 2 en tête.

Des producteurs sportifs avaient, à l'époque, contacté le réal' du film pour créer de véritables championnats de rollerball. L'attrait de la foule pour un sport violent est donc supposément vrai.

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