Fascination… Ce livre qui a transformé les vampires en créatures scintillantes et l’amour adolescent en masterclass de dépendance affective. Stephenie Meyer nous plonge dans une histoire où Bella, une héroïne aussi charismatique qu’une cuillère en bois, tombe éperdument amoureuse d’Edward, un vampire centenaire en crise d’adolescence.

L’intrigue ? Une lycéenne arrive dans une ville où il pleut 362 jours par an, croise un mec pâle qui la fixe intensément comme si elle était un cheeseburger, et décide que son destin est à jamais lié au sien. Tout ça en une semaine. Logique.

Les dialogues, eux, ont cette saveur particulière d’une discussion entre deux poissons rouges, et la romance repose sur des regards, des soupirs et beaucoup (beaucoup) de self-control. Parce que oui, la grande tension dramatique du roman, c’est qu’Edward veut boire le sang de Bella mais se retient, comme quelqu’un au régime devant un buffet à volonté.

Quant au style… Eh bien, si vous aimez les descriptions détaillées de regards brûlants et de vent caressant des chevelures brunes, vous serez servi. Si vous cherchez du rythme, de la profondeur, ou une intrigue qui tient debout, préparez-vous à faire du surplace pendant 500 pages.

Alors oui, Fascination a marqué une génération, mais aujourd’hui, il se lit comme une fanfiction un peu trop longue, où l’on se demande régulièrement pourquoi personne n’a dit à Bella qu’elle méritait peut-être un mec avec un peu plus de conversation. Une lecture à réserver aux nostalgiques… ou à ceux qui aiment l’amour toxique avec paillettes intégrées.

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