Activité sur La casa de Bernarda Alba
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livre de Louise Doutreligne
RĂ©sumĂ© : Les abus de pouvoir du silence tombent comme une chape de plomb sut cinq jeunes filles en mal d'amour après la mort du père et le deuil excessif imposĂ© par la mère. La langue claire et nette traduite ici avec vigueur, humour et «duende» transpire de mĂ©taphores directement lisibles : la montĂ©e des extrĂ©mismes, la destinĂ©e des femmes dans les pays du sud Une incroyable prĂ©monition de Lorca qui, achevant cette dernière pièce, tombera sous les balles de Franco«PassionnĂ©e, Louise Doutreligne est allĂ©e chercher en Andalousie les interjections d'un texte traduit et adaptĂ© en travaillant la musicalitĂ© des phrases de Lorca» ValĂ©rie Simonet (LibĂ©ration, 1998)La casa de Bernarda Alba est la cinquième pièce des «SĂ©ductions espagnoles» prĂ©cĂ©dĂ©e de Teresada', Don Juan d'origine, Carmen la nouvelle, Faust espagnol, suivie de La novice et le jĂ©suite et Dans la peau de Franco. Sept pièces pour ce parcours de sĂ©duction oĂą l'obscur objet du dĂ©sir travaille les mythes europĂ©ens d'origine ibĂ©rique et la mĂ©moire historique, comme un dĂ©sir de dĂ©voiler l'obscur de l'oubliDans un ballet de mots et d'accents*, dans un joli rĂ©gal* qui fouette le sens et les sens*, sept «comedia» conçues d'une plume acĂ©rĂ©e*, humour et sensualitĂ© en prime*, pour les gourmands de textes et les friands de théâtre* et qui ne demandent qu'Ă retrouver sous toutes les formes le chemin des plateaux et du succès public*propos repris des critiques de E. Bouchez (TĂ©lĂ©rama), S. Dupuis (L'Express), G. Costaz (Politis). J.-P. Leonardini (L'HumanitĂ©), Delfeil de Ton (Le Nouvel Observateur).Extrait du livre :SĂ©quence I Patio totalement blanc de la maison de Bernarda. Arcades, fontaine. Un grand crucifix. C'est l'Ă©tĂ©. Un sombre silence envahit l'espace, puis on entend les cloches sonner, sonner, sonÂner Entre la servante.SERVANTE - J'ai sans arrĂŞt le glas de ces cloches qui cogne entre les tempes.PONCIA (Entrant pain et chorizo Ă la main.) Plus de deux heures qu'ils marmonnent leur bĂ©ni-oui-oui. Ils sont venus d