Je garde un excellent souvenir des films de ZAZ et Leslie Nelson me plait bien. Alors, hier soir, je me suis dit que je me ferai bien une tranche de rigolade avant de dormir. J’ai mis le film confortablement allongé, ma fille à mes côtés en lui disant qu’on allait se marrer.

Quelques secondes après le début du film j’ai compris que je regardais le volume 2 des aventures de Franck Drebin au cinéma. Qu’à cela ne tienne, ça ne devait pas être gênant. Et bien, les souvenirs de ma jeunesse ne m’avaient pas menti. Quelques minutes après le début du film, j’étais en train de me fendre la poire. Et jusqu’à la fin du film.

Une des forces des films de ZAZ se loge dans le souci du détail. Souvent les scènes fourmillent de détails dans les arrière-plans. Des trucs qui pourraient passer presque inaperçu (presque, car souvent la caméra s’arrête dessus). L’histoire, on s’en fout un peu, elle n’est là que pour mettre Franck Drebin, gaffeur invétéré, en situation. Ma fille, sensible au burlesque, se marre aussi quand les personnages se prennent une porte ou tombe (souvent, c’est Barbara Bush). Parfois les gags sont sans finesse mais pris par le film, les rires s’enchainent. Résultat, ma fille et moi avons passé un excellent moment de franche rigolade et ce matin au réveil, elle essayait encore de me rejouer des scènes du film.

Du coup, c’est avec une boule de nostalgie que je pense aux films de ZAZ, souvent parodique mais pas seulement, que je pense à Leslie Nielsen et à son génie comique souvent mal exploité et aux films de mon adolescence.

Allez, on va se mater les autres « naked gun » prochainement.

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