Bull Of Heaven, Round 1 : J’ai pris mon problème de Weed par les cornes, et je l’ai assommé

Je voulais faire une petite chose, pour chaque album de Bull of Heaven que je fais, j’écris une mini critique, et peut être que je les compilerais plus tard dans une liste en tant que « guide non exhaustif de Bull of Heaven », je verrais si j’en fais beaucoup. Mais bon, on verra ça plus tard.

Vu que techniquement c’est le premier Album qu’ils ont fait, je vais d’abord vous expliquer qui ils sont : Bull of Heaven (ou BoH) est un groupe de… de… de…………….. ben en vrai je ne sais pas. Ils sont un groupe de tout, on pourrait résumer le groupe en groupe de Drone / Ambient, mais même cela est faux, ils ont aussi flirté avec des genres comme le Post Rock, le Spoken Word ou encore le Noise, il y a de tout dans Bull of Heaven, avec autant d’album, ils ont pu en couvrir des genres de musique ! Même si le mot les désignant le mieux est sûrement « Expérimental ». Dire que le groupe est étrange est un euphémisme à lui même. Le groupe, composé de Neil Keener et Clayton Counts, est sûrement le groupe le plus bizarre, psychédélique et étrange de l’histoire de la musique, on y rentre pour ne jamais en sortir, perdu dans cet océan de sons. Et je vais essayer de vous aidez à vous sortir dans ce dédale.

Sinon, pour revenir à l’album, Weed Problem, leur premier album sorti en 2008 (spoiler : ils vont sortir énormément d’album en quelques années) est lui un album de drone. Et si vous pensez en connaissant que certaine de leur pièce, que tout leur album est extrêmement long, et bien c’est faux, Weed Problem dure 45 minutes, et beaucoup de leur album vont durer vers les une heure, loin de leur longueur pharamineuse de certain de leur projet. Et celui-ci est un album entier de drone, et un très bon point d’entrée dans leur discographie. Weed Problem est une introduction parfaite dans le monde de Bull of Heaven, ce n’est pas forcément leur pièce la plus accessible, mais très plaisant à parcourir. Et si vous pensez que pour faire des albums de drone, ils ont du faire des boucles, ou que c’est la même chose pendant 45 minutes, et bien cela est contredit par Weed Problem. Bull of Heaven sont des compositeurs, et compose leur drone, ayant même dans celui-ci trois grande partie : la première très sombre, très pesante avec quelques synthé aigu contrastant au drones grave et sombre, la seconde partie utilise lui des bruitages plus de nuit. Et enfin la troisième mets des éléments de noise et de la guitare en office de drone, qui par contre, peut être déplaisant au oreille voire strident. Donc si la troisième partie n’est pas votre canne, je comprends, mais c’est un truc qui va revenir des fois dans leur discographie. En conclusion, c’est un album de drone très sombre, très lugubre présentant ce que Bull of Heaven est capable, et une bonne introduction au groupe.