Au moment où paraît cet album, Brel est en train de faire ses adieux sur la scène de l'Olympia, à Paris. Il aurait pu s'agir du dernier 33 centimètres et donc des dernières chansons du chanteur le plus adulé de ces dernières années, ce qui le rend particulièrement précieux. Peut-être un peu moins bon que ceux qui l'ont précédé (le chanteur n'avait-il pas assuré qu'il avait désormais tout dit ?), il renferme pourtant des oeuvres majeures (Mon enfance, La chansons des vieux amants) et, pour la première fois, quatre titres drôles (et grinçants, il s'agit de Brel) : La la la, A jeun, Le gaz et les bonbons 67.
Si les trois premiers sont de vraies réussites, le quatrième est peut-être l'illustration que le chanteur du plat pays commence à tourner un peu en rond. Plusieurs des titres de cet album ont gagné un peu en notoriété du fait qu'ils figuraient au programme de son concert d'adieu filmé en 1966 ( Voir dvd adieux Olympia 66) dont des extraits ont très souvent été diffusés à la télévision.