Un album fourre tout où l’on retrouve de nombreuses expériences sonores parfois réussies (« Un Recuerdo ») et parfois totalement ratées (« I Bet He’d Like That »). Omar s’occupe toujours du chant et c’est une fois de plus Teri Gender Bender qui assure les chœurs. « Nobodies » semble être tombé du nid tant ses aspérités pop viennent chambouler ce disque expérimental. Un morceau qui vient tout de même rafraîchir notre écoute. De quoi donner des instants plus légers à nos oreilles qui sont assez sollicitées sur cet album. Malheureusement, la production laisse à désirer. A Lovejoy se termine tout de même en beauté avec un immense moment d’improvisation qui vient récompenser les puristes. Ce premier album est fourre-tout et n’arrive pas à créer une identité singulière. L’aspect fond de tiroir se ressent beaucoup trop et vient perturber l’écoute.
La note : Bac à sable/20
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