Si parmi vos fantasmes figure la découverte d’une version brutalement massive du Hilal de Arkan, ou – en présentant les choses par l’autre bout de la pelote – d’un Nile plus accessible (moins prétentieux?) et sans les paillettes hollywoodiennes, Alif devrait vous ravir. Sans en faire des caisses, sans aucune concession en matière de brutalité – et avec l’aide d’une batterie ENORME pilotée par Hannes Grossmann –, Lelahell réussit à proposer un Death metal brutal, raisonnablement technique, et qui titille subtilement les terminaisons nerveuses grâce à de régulières injections de piments et de grains de sable brûlants.