Formé de Julien Pras (que l’on aime aussi en solo ou dans les groupes Pull et Calc), de Mat Gaz à la batterie et de Jimmy Kinast à la bass, le trio bordelais confirme ici, tout ce que l’on avait pu entrevoir dans le précédent album (Stranded In Arcadia), et continue de développer un style très personnel dans lequel les riffs de guitares épais s’accordent parfaitement avec un chant clair, sans effet, souvent plus proche de la pop que du hard rock, avec en plus une tonalité psychédélique qui pourra évoquer, sur des titres comme Mindreader, le son des canadiens cultes de Voivoid.
Emballé dans une production haut de gamme, ce troisième opus de Mars Red Sky, régale de bout en bout avec des titres emprunts d’une douce mélancolie, parfois d’une certaine forme de lyrisme (jamais pompier), pour un ensemble qui touche finalement plus au cœur qu’aux tripes.


De par son format atypique et de par ses références que l’on pourra juger aux antipodes les unes des autres (doom, folk…), Apex III consacre définitivement le groupe français comme l’un des rares capables aujourd’hui, de réconcilier fans d’indie pop rock et amateurs de Metal purs et durs. A retrouver sur BENZINE

BenoitRichard
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le 11 avr. 2016

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Ben Ric

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