Si l'entrée sur un "slave labor" assez massif aux touches de claviers qui renvoient a un paysage industriel très fear factorien, de même que les accélérations réussies au riffing qui ressemblerait a du dino en forme pourraient vous impressionner, ne vous y trompez pas : en rien le reste de l'album ressemble à cela.
Tout le long de l'album on est comblé d'espoirs pour être déçu tout de suite après: Wolbers essaye tant bien que mal de pondre des riffs saccadés/mélodiques typiquement FFiens mais il n'arrive jamais à terrasser: son riffing est mou et contrairement a Dino il n'arrive pas a captiver avec des riffs répétitifs et monotones, du coup les parties mélodiques en souffrent d'autant plus, car les accords ont beau être colorés rien ne ressort de cette dualité typiquement FFienne.
Il y a bien Cyberwaste - et ses influences punk/grind (ayant fait un détour par la case "digimortal") qui renvoient aux jours de Soul of a new machine - qui défouraille bien, mais la chanson est pour le moins à coté de la plaque au niveau du ton de l'album.
Archetype pioche donc à droite et à gauche dans la disco de FF et souffre d'autant plus donc de la comparaison avec les anciens albums, comme dans un plat ou on aurait jeté beaucoup d'ingrédients faute de savoir les préparer.
Difficile de ne pas s'énerver quand on entend les chants mielleux et les cleans très forcés de Burton tout au long de l'album, ça ne sonne pas sincère du tout, il n'arrive a rien communiquer car son chant est banal, plat, il sonne ici plus comme un de ces milliers de groupes qui ont intégralement recopiés le style de FF en rajoutant tellement de pathos que ça en devient parodique. ( https://www.youtube.com/watch?v=yOlnd2-LQUs )
Archetype est l'album que je me réécoute une fois par an pour me rappeler pourquoi je ne l'aime pas.
Chanson préférés: Slave labor, Cyberwaste.