Spécialistes, balancez-moi des tomates pourries si vous le voulez : j'ai découvert Hecq par le plus grand des hasards en regardant une vidéo d'Assassin's Creed: Revelations dont la bande-son était Sura. Cela m'avait fait l'effet d'un univers tout entier à explorer à l'époque, celui de la musique électronique à laquelle je ne connaissais rien et à laquelle je ne connais toujours pas grand-chose même après avoir découvert à quel point c'est, en fait, riche et varié.
Cela étant, ça ne m'empêche pas d'apprécier et, je l'espère, de reconnaître des productions de bonne facture. Ainsi, après avoir épluché la discographie de Hecq, je suis successivement tombée sur Night Falls puis Avenger. Avenger m'a fait l'effet d'une claque (Night Falls aussi, mais pas de la même façon et de toute manière c'est une critique sur Avenger, pas Night Falls :< ), d'un concentré d'énergie explosive qui donne envie de tout casser, surtout si on l'écoute le matin à 6h avant d'aller bosser.
Le seul autre titre de Hecq qui m'avait fait cette impression, par ailleurs, était Howler sur l'album Steeltongued.
Avenger est à mon sens un album sans concession, l'un des rares dont les éléments dubstep, omniprésents aujourd'hui, ne me donnent pas de l'urticaire ; c'est aussi un album extrêmement bien produit, aux sonorités léchées et très bien pensées, aux titres variés ; je ne mentionne aucun titre en particulier, parce qu'ils ont à mon avis chacun leur force et aucun n'est à jeter. Les remixes sont intéressants même si j'accroche moins à certains qu'à l'album en lui-même. Avenger est un album qui s'écoute en boucle, de préférence avec des enceintes de qualité pour profiter du gros son et décoller le papier peint des murs ; un album à découvrir si ce n'est pas déjà fait.
*désolée pour la référence vidéoludique du titre de cette critique.