When I used to go out ...
(I would know everyone that I saw
Now I go out alone, if I go out at all.)
On m'a collé The Rat dans un top five il y a des siècles, et mon dieu, si seulement je savais jouer de la batterie ...
Il y a une telle énergie du désespoir dans cette chanson, je sais pas, c'est comme si, voyons, mettons que tu joues ta vie sur un seul coup de dé et que tu le lances et que le temps s'allonge avant la chute, et que tu vois déjà que le mauvais chiffre va tomber, mais tu te vois tomber et la sensation est simplement trop exceptionnelle pour pouvoir seulement envisager le pire, à cet instant précis.
Et tout l'album est comme ça, bordel, c'est l'irritation dermatologique qui te fais souffrir, et que tu grattes et tu as cette espèce de soulagement immédiat, tout en sachant que tu ne fais qu'aggraver les choses, Sur le moment c'est orgasmique, mais tu retombes toujours, toujours.
Bows and Arrows est démesurément triste, et démesurément grisant.
Comme une petite mort, quand les bras sont vides et que post coïtum, chacun s'en va.