Cherish The Light Years m'a été recommandé par un anonyme sur 4chan un matin d'avril avant mes partiels. J'ai trouvé la cover aguicheuse et j'aime énormément la synth-pop, donc c'est en toute logique que j'ai écouté cet album. Et je l'ai trouvé fantastique bien que perfectible. Au début, je n'ai pas aimé les pistes Catacombs, Alchemy And You et Burning Sage, pour la simple raison que je les trouvais trop différentes des claques Confetti, Pacing Around The Church ou Icons of Summer. Cependant, j'ai tellement aimé ces titres que j'ai réécouté l'album encore, encore, encore et encore jusqu'à saturation. Cet album m'a fasciné. Je l'ai trouvé en vinyle et je le joue sur ma platine dès que j'ai l'occasion. Je comptabilise environ 800 écoutes de l'album et ce chiffre ne cesse de croître.
En réecoutant l'album je me suis rendu compte à quel point il était complexe et extrêmement bien fait. Comme avec Unknown Pleasures (de Joy Division) ou II (de Desire), on apprend assez vite à aimer les pistes qu'on a trouvé moins bonnes simplement en tendant l'oreille et en écoutant attentivement. Burning Sage a une espèce de bruit en fond qu'on ne remarque pas du premier coup et qui donne absolument toute l'ambiance du titre, par exemple.
Aujourd'hui, je peux dire sans trop me tromper que pour moi cet album est tout simplement le meilleur album de synth-pop depuis Violator de Depeche Mode. Et pourtant je l'ai trouvé hermétique, et pourtant le mastering est un peu bizarre (les chansons sont plus rapides sur vinyle j'ai l'impression) ; mais quelle claque absolue ! J'en jouis rien qu'en écoutant Confetti ou Icons of Summer. J'ai trouvé en Wesley Eisold le nouveau génie de la musique qu'il me manquait depuis que Justin K Broadrick ne fait plus grand chose d'intéressant.