Vanden Plat
En trois points : 1. On tient ici la preuve que le talent et l'élégance ne font pas tout : adeptes des montagnes russes, les Allemands paraissent ici amorcer une nouvelle descente. 2. Malgré quelques...
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le 14 févr. 2016
On a déjà vu des « Part One » sans « Part Two », mais ce n’est pas le parti-pris de Vanden Plas, qui vient de sortir Chronicles of the Immortals: Netherwold (Path 2), la suite de leur concept-album de métal progressivo-symphonique avec des vrais bouts de vampire dedans.
Groupe allemand qui est connu depuis bientôt deux décennies pour son métal symphonique à tendances progressives – à moins que ce ne soit le contraire, Vanden Plas donne dans le puissant et l’élaboré. Pas vraiment la grosse fonte de sidérurgie, plus l’acier raffiné dont on fait des lames d’exception.
Ça tombe bien, parce que de l’épée, il y en a – métal symphonique oblige. Ça et une numérotation de titres absconse, genre « 11even » ou « 16teen ». Concept.
Neuf pistes, le plus souvent entre six et huit minutes, composent ce Netherworld II (vous ne m’en voudrez pas si je raccourcis); les exceptions sont un morceau d’un peu moins de cinq minutes et un epic de treize minutes et un total de près de soixante-six minutes au compteur.
Après, si vous avez lu ma chronique du précédent opus – sinon, allez-y, je vous attends ici – vous pouvez plus ou moins la reprendre texto pour celui-ci: c’est du métal symphonique, Andy Kuntz – le chanteur – en fait des tonnes, c’est plus complexes que ça n’en a l’air, mais ce n’est pas foudroyant d’audace non plus. Très, très bien fait, avec des moments très cools, mais ça ne révolutionne rien.
Il n’y a guère que les noms des morceaux-phares qui changent, avec les excellents « Stone Rose Edges » et « The Last Fight »; « Blood of Eden », le monstre de treize minutes, a des moments sympas, mais il est plutôt décousu.
Si vous aimez le métal symphonique, quelque part entre Epica et Kamelot, Netherwold II est un bon album et, avec son prédécesseur, il compose une fresque impressionnante – ne serait-ce que par sa taille. Après, les plus prog-heads d’entre vous sentiront probablement une pointe de frustration face au manque d’originalité de l’ensemble.
Créée
le 19 juin 2016
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