Assez fidèle au style que l’on connaît d’Orwell depuis le début, notamment dans les harmonies vocales, "Continental" laisse apparaître une envie plus franche d’utiliser les orgues analogiques vintage ou les boites à rythmes légères, le tout sur des rythmes chaloupés, par moment aux accents presque hawaiiens, qui évoqueront sans doute le son précieux des High llamas ou d'Aluminium group mais aussi certaines douceurs des années 70 à l’image de Ten CC ("I'm not in love" !) ou des albums de pop, plus savante, de Brian Eno. Un changement de cap discret donc, mais important pour un groupe qui, après un cycle de trois albums, s’ouvre ainsi à de nouvelles orientations, à de nouvelles idées.
Pourtant, malgré la nouveauté, malgré la tonalité différente, on reste toujours dans le même esprit, avec une pop gracieuse et souriante ; une pop aux mélodies agréables et avenantes, mais jamais faciles, qui vous caressent et vous réchauffent comme un soleil de printemps. (Toutes mes critiques à retrouver sur hop blog)