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Contrepoint
Contrepoint

Album de Contrepoint (2017)

Contrepoint – Contrepoint


« Monster Melodies Records » est un label créé par les propriétaires du magasin de disque du même nom, situé à Paris au 9 rue de Déchargeurs dans le premier arrondissement. Ils tiennent la boutique depuis 1985 et ont créé le label en 2013. Une histoire qui rappelle un peu l’aventure « Vapeur Mauve » qui travaille dans un esprit voisin, à la recherche de trésors anciens, enfouis, cachés et parfois oubliés.


Les albums conçus par Monster Mélodies sont vendus à un prix légèrement supérieur au prix moyen, mais ils sont beaux, contiennent des « goodies », ici une carte postale avec la photo du groupe « Contrepoint » ainsi qu’une affichette pour un concert au format A3. L’album présenté est limité à mille mais reste très facilement trouvable.


Il est issu d’un album gravé sur acétate en 1971, c’est-à-dire plutôt dans les débuts du groupe qui s’éteindra en 1976. On y entend une forte influence de Soft Machine d’une part et de musique free d’autre part. La plupart des maisons de disques à l’époque ne pensaient qu’au profit, Contrepoint, avec sa musique assez sophistiquée n’avait aucune chance, malgré le talent des musiciens.


Ils sont quatre, Jean-Pierre Carolfi au piano et à l’orgue Hammond, Robert Taylor au saxophone, Jean-Pierre Weiller à la basse et à la guitare et enfin Mike Freitag à la batterie. Tous les enregistrements ici sont « live », des extraits de concert dont une suite en quatre parties qui fut partiellement enregistrée sur une compile, « Unfathomable Of The Seventh Time » dont les deux premiers mouvements sont sur la face A et les deux derniers de près de vingt minutes stationnent sur la face B après le court « Interlude Free 2 ».


Côté son, c’est sans surprise, sans finesse ni précision mais, néanmoins, présentable et écoutable, pour moi ça va, vu les circonstances l’album vaut vraiment le coup. Il y a toute une petite histoire à lire sur la page du label où l’on parle des relations de Jean-Pierre Weiller avec Hugh Hopper, Robert Wyatt et « Joy of Toy » de Kevin Ayers. On y parle même de Syd Barrett et des Beatles, si, si.

xeres
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Créée

le 17 juil. 2023

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