La NWOBHM ne veut pas vouloir mourir, comme en témoigne Tokyo Blade qui semble plus en forme que jamais enchaînant un deuxième album avec le line-up de sa plus belle année (1984). Ce 10ème album du groupe est une belle surprise, car plus intense et heavy que son prédécesseur qui avait déjà montré de belle qualité, je le trouve bien plus fidèle au début du groupe qui savait également offrir des perles des morceaux accrocheurs et bien speedés. L'intensité des guitares est à souligné, la paire Wiggins/Boulton fonctionne à plein régime avec des rythmiques intenses (limites thrash par moments) et pleines de chouettes harmonies. Si le chant d'Alan Marsh est un peu limite sur des morceaux si intenses, sa qualité d'écriture et son implication mènent au respect tant les 4 albums auxquels il a participé à l'écriture semble au-dessus du lot en terme d'intensité musicale et ses mélodies vocales très efficaces. Dark Revolution est un bon disque, très plaisant à écouter, il fait plus qu'honorer la discographie et redonne à la discographie du groupe un lustre qui s'était perdu au fil des années. L'album n'est certes par parfait, deux ou trois morceaux auraient pu être mis de côté et la production aurait pu être un peu moins brouillonne mais ce retour a réussi à me redonner envie de me replonger dans la discographie du groupe et un furieux désir de revoir le groupe en concert tant le groupe semble n'avoir jamais été aussi efficace que ces deux dernières années.
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