entre ennui et plénitude

Belle découverte qu'est ce groupe américain. Tout d'abord, pour situer les choses, le rock féminin c'est vraiment pas mon truc. Je ne suis pas particulièrement misogyne, mais au niveau du rock, peu de femme réussissent à me toucher (au niveau du rock, j'ai dit). Skin, Beth Cameron (Forget Cassettes), Sophie Hunger et quelques autres arrivent à me faire oublier leur genre grâce à des voix hors normes et c'est le cas aussi pour Maura Davis la chanteuse du groupe Denali. Celle-ci est à la fois juste et limpide tout en gardant une fausseté nécessaire à la bonne pratique du rock.
Ce premier album oscille entre ennui et plénitude, le fait que les rythmiques soit presqu'exclusivement lentes est un véritable problème et la lascivité m'a gagnée assez souvent. Par contre la beauté de certains titres relèvent immédiatement le niveau d'écoute et l'on se prend vite à errer mentalement dans des chemins ouatés et sombres que seuls Portishead et Bjork réussisent à créer.
Bref, tout n'est pas bon, mais ce qui est bon l'est vraiment