Scatophilie intentionnelle ?
J'ai eu besoin d'une bouteille d'oxygène avant de commencer cette critique tant les mots me manquaient et mon cerveau commençait sérieusement à manifester des spasmes assez inquiétants après l'écoute de cette chanson, chose, truc, bidule,..bref, appelez ça comme vous voulez, de toute manière ça n'a guère d'importance. L'important réside entre autres dans le texte lui-même, c'est-à-dire dans le néant intersidéral galactique intra/extra lunaire gravitationnel.
C'est le genre de chose musicale qui passe comme ça et que vous ne savez pas si c'est du lard ou du cochon. Günther je ne le connaissais pas jusqu'à aujourd'hui, probablement parce que je ne regarde pas la télé, ni n'écoute MTV ou les chaînes musicales de cet acabit, ni ne connais de personnes partageant ces goûts musicaux-la. Bref, je disais, Günther je ne connaissais pas jusqu'à ce qu'une vidéo spamée arriva malencontreusement sur mon écran. Re-bref, je vais voir. Je me questionne, donc je vais écouter. Et là le choc !..tant visuel qu'auditif. Certes le début est plutôt drôle "you touch my tralala, my ding ding dong" mais c'est TOUT. Après bein c'est de la soupe de caca lyophilisée pour astronaute claustrophobe. Si le type a choisi sa moustache, ses lunettes et sa coupe de cheveux intentionnellement c'est balèze et plutôt original. Si c'est son "staïïïïle" là j'me dis que le mauvais goût suédois je ne connaissais pas encore (mis à part Abba qui reste une référence en terme d'infamie musicale), tout ceci couplé à une musique imbuvable comme du Smecta™. Cela dit, cette chanson reste la moins vulgaire de la discographie de cet esthète scandinave aux allures mercuriennes (seulement dans la moustache alors) et la crinière d'un joueur de foot du début des années 90 dont j'ai oublié le nom....ah non je me rappelle, Chris Waddle.
Voilà je n'en rajouterai pas plus. Ceux qui aiment, tant mieux pour eux. Ça existe la scatophilie musicale...